"Voyez-vous, monsieur Brul, mon point de vue est simple : aussi longtemps qu'il existe un endroit où il y a de l'air, du soleil et de l'herbe, on doit avoir le regret de ne point y être."

      Allez , coupez le son , refermez , votre journal et oubliez un instant les rapports de ces organismes à sigles . Toutes ces boîtes de Pandore qui ne cessent de nous commenter l'Afrique en nous accablant de chiffres affreux, de courbe tristes et de coups d'états à répétitions . L'Afrique , ce n'est pas seulement ca ; et même si , tenez vous bien , si , si , je vous assure, mais si , puisque je vous le dit, c'est tout le contraire.  L'Afrique , ce sont des jolies filles très malignes qui vont gazer au ca va chauffer ou au secouez-vous et se laissent embrasser à l'hôtel des milles étoiles pendant que d'autres s'enferment pour devenir médecin. l'Afrique ce sont des papas qui s'appellent   Ignace ou Hyacinthe et des mamans un peu guérisseuses sur les bords .  A Youpougon en Afrique , Côte d'Ivoire , comme partout ailleurs (plus qu'ailleurs ?) , on s'engueule, on se réconcilie, on rit, on pleure, on danse , on cherche une issue à tout ça et on offre du Nescafé au sexy génitos.  
     ...
Voilà , c'est lu , c'est dit. Maintenant je me sens la fesse un peu plate et la vie un peu morne , c'est vrai, mais je me console ne me souvenant qu'il y aura bientôt une suite. Parce qu'à Youpougon c'est un peu comme le ranch des Ewing: ca bouge beaucoup.
Super.
A.G
    


(Lexique ivoirien
genito: jeune homme qui à de l'argent a gaspiller .)
Envisager le corps comme une salle des
trésors ... remplie d'histoires
Laisser le corps se raconter
Travailler à laisser parler ce qui se tait
Accepter des nouvelles habitudes - se
" déconditionner".
Partir de ce que l'on est, le reconnu, et puis
entendre le reste
Ça ne se " réfléchit " pas, c'est de l'ordre de
l'acte spontané
Avoir confiance en l'alchimie qui s'élabore à
l'intérieur entre ce que l'on reçoit - perçoit ,
avec ce qui nous a fait jusque-là, et ce que
nous ne nous permettons pas.
Être touché, se laisser toucher par
Être dans le  " OUI "
Être simplement présent, attentif, perméable
Disponible ouvert généreux, PASSEUR de ...
Être concrètement toujours relié à l'instant
Valoriser ce qu'il y a
Apprendre à attendre - à ne pas prendre tout
de suite " l'idée "
Une chose à la fois
Un bras se lève, ce qui meurt déclare le sens
Partir d'actes simples et observer ce qu'ils
racontent.
Se déplacer, se proposer un déplacement
d'ici, à là-bas, de dedans à dehors, de loin,
de tout prêt.

Retrouver le "disponible joueur" de l'enfant,
infatigable, gourmand - un juste équilibre
entre " recevoir et donner"
Être  " calmement enthousiaste" .

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L'équipe Cowblog

    Charles l'installa à  l'arrière, fit demi-tour et se barra fissa
du Clos des Oui-Oui.
    Il interrogea le rétroviseur :
    - Alors? On va où maintenant?
    Un énôôôôôrme sourire l'informa que la petite souris
était passée deux fois déjà.
    - On va dans la plus super maison du monde !
    - Ah oui? Et elle est où, cette maison?
    - Lucas se détacha, s'avança, regarda la route, réfléchit
deux secondes et claironna :
    - Tout droit !
    Son chauffeur leva les yeux au ciel.
    Tout droit.

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    Un jour quand même, je lui avais demandé :
    -Mais, euh, c'est... c'est un monsieur ou une dame ?
    -De qui?
    -De... le... la... celui qui vient te chercher le soir?

    Il avait haussé les épaules.
    Un monsieur bien sûr. Mais qu'il appelait sa nounou.
    Et elle, sa nounou, elle avait promis par exemple de lui
rapporter des osselets en or et il me les échangerait contre
cette bille-là, si je voulais, ou, tiens... elle est en retard, ma
nounou aujourd'hui... J'espère qu'elle n'a pas perdu ses
clefs... Parce qu'elle perd toujours tout, tu sais... Elle dit
souvent qu'un jour, elle oubliera sa tête chez la coiffeuse ou
dans une cabine du Prisunic et après elle rit, elle dit que
heureusement, elle a des jambes !
   
    Mais un monsieur, tu vois bien.
    Quelle question...

[pages 10 et 11]
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                                               ai-je (encore)
                                               le droit de vivre ?

                                               souffle inutile
                                               je trace sur les miroirs
                                               de tristes arabesques



                                                je ne vois pas
                                                qui me regarde
                                                et quand on me sourit
                                                le coeur se fige

                                                trop d'absence
                                                vide intérieur
                                                invivable fatigue
                                                à quoi bon
                                                l'air que je respire ?
    Il aspira un bon bol de périphérique et, Dieu que ce mot
était laid, verbalisa ce qui le hantait depuis six mois. Non,
vingt ans :
    - Je... j'en fais partie...
    - De quoi?
    - De ceux qui l'ont abandonnée...
    - Oui mais toi tu l'as beaucoup aimée...
    Il se retourna et elle ajouta, dans une fossette moqueuse :
    - Je ne sais pas pourquoi je dis << beaucoup >> d'ailleurs...

    - Ca se voyait tant que ça? s'inquiéta le vieux petit
garçon.
    - Non, non, je te rassure. A peine. C'était presque aussi
discret que les costumes de Nounou...
   Charles baissa la tête. Son sourire lui chatouillait les
oreilles.


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