lire - Lire pour vivre.http://lire.cowblog.frBlog collectif, recueil de nos lectures éparpillées, partage du souffle de nos bibliothèques, frémissement commun dans les pages de nos livres préférés. Palpitations d'alphabet.CowblogfrSat, 01 Oct 2011 22:05:37 +0200180http://lire.cowblog.fr/extrait-de-oktavheft-b-kafka-3141361.htmlExtrait de "Oktavheft B", Kafka           Ich war steif und kalt, ich war eine Brücke, über einem Abgrund lag ich, diesseits waren die Fussspitzen, jenseits die Hände eingebohrt, in bröckelndem Lehm hatte ich mich festgebissen. Die Schösse meines Rockes wehten zu meinem Seiten. In der Tiefe lärmte der eisige Forellenbach. Kein Tourist verirrte sich zu dieser unwegsamen Höhe, die Brücke war in den Karten noch nicht eingezeichnet. So lag ich und wartete ; ich musste warten ; ohne abzustürzen kann keine einmal errichtete Brücke aufhören Brücke zu sein.   ]]>http://lire.cowblog.fr/commentaires-3141361.htmlSat, 01 Oct 2011 22:05:00 +0200http://lire.cowblog.fr/extrait-de-oktavheft-b-kafka-3141361.htmlhttp://lire.cowblog.fr/jean-luc-lagarce-juste-la-fin-du-monde-3082275.htmlJean Luc Lagarce, Juste la fin du monde.
]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-3082275.htmlFri, 28 Jan 2011 23:53:00 +0100http://lire.cowblog.fr/jean-luc-lagarce-juste-la-fin-du-monde-3082275.html
http://lire.cowblog.fr/l-usage-du-monde-bouvier-3039263.htmll'Usage du monde, Bouvierhttp://lire.cowblog.fr/commentaires-3039263.htmlThu, 16 Sep 2010 14:20:00 +0200http://lire.cowblog.fr/l-usage-du-monde-bouvier-3039263.htmlhttp://lire.cowblog.fr/des-journees-dans-les-arbres-de-marguerite-duras-3002566.htmlDes journées dans les arbres de Marguerite DurasIl reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours...






Aux fées.
]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-3002566.htmlMon, 14 Jun 2010 14:14:00 +0200http://lire.cowblog.fr/des-journees-dans-les-arbres-de-marguerite-duras-3002566.html
http://lire.cowblog.fr/ceux-qui-savent-comprendront-anna-gavalda-3006596.htmlCeux qui savent comprendront -ANNA GAVALDA     Je me disais: est-ce que tu arriverais à attraper et à garder toutes ces choses vivantes sur du papier? Je pensais à certains portraits de Richard Avedon. Parce que tout est là, pour moi, c'est déjà rare de rencontrer des gens vivants qui le soient vraiment, mais en plus ,pouvoir extraire de leur regard et de leur peau et de leurs gestes cette grâce qui les rends si beaux... Je crois que c'est la seule chose qui m'intéresse.
]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-3006596.htmlFri, 11 Jun 2010 11:07:00 +0200http://lire.cowblog.fr/ceux-qui-savent-comprendront-anna-gavalda-3006596.html
http://lire.cowblog.fr/des-journees-dans-les-arbres-de-marguerite-duras-3002563.htmlDes journées dans les arbres de Marguerite DurasC'est une merveille d'ignorer l'avenir.]]>http://lire.cowblog.fr/commentaires-3002563.htmlFri, 04 Jun 2010 05:05:00 +0200http://lire.cowblog.fr/des-journees-dans-les-arbres-de-marguerite-duras-3002563.htmlhttp://lire.cowblog.fr/hiroshima-mon-amour-de-marguerite-duras-3002561.htmlHiroshima, mon amour de Marguerite DurasOn croit que, lorsqu'une chose finit, une autre recommence tout de suite.
Non. Entre les deux, c'est la pagaille.
]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-3002561.htmlSun, 30 May 2010 19:09:00 +0200http://lire.cowblog.fr/hiroshima-mon-amour-de-marguerite-duras-3002561.html
http://lire.cowblog.fr/le-livre-du-voyage-bernard-werber-3000578.htmlLe Livre du Voyage, Bernard Werber En fait, tu te prends pour quelqu'un d'ordinaire.
C'est peut-être une question de confiance en toi.
Peut-être qu'avant moi personne
ne s'était soucié de relever ce qu'il y a
de plus intéressant chez toi.
Je crois que vous, les humains, vous êtes tous un peu jaloux les uns des autres, alors vous ne vous incitez pas à montrer vos meilleurs côtés.
C'est plutôt "le clou qui dépasse attire le marteau".
[...]]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-3000578.htmlTue, 25 May 2010 09:06:00 +0200http://lire.cowblog.fr/le-livre-du-voyage-bernard-werber-3000578.html
http://lire.cowblog.fr/lambeaux-charles-juliet-2985565.htmlLambeaux, Charles Juliet
je crève

parlez-moi

parlez- moi

si vous trouviez
les mots dont j'ai besoin
vous me délivreriez
de ce qui m'étouffe
]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-2985565.htmlFri, 16 Apr 2010 16:16:00 +0200http://lire.cowblog.fr/lambeaux-charles-juliet-2985565.html
http://lire.cowblog.fr/lambeaux-charles-juliet-2985560.htmlLambeaux, Charles Juliet  Tes yeux. Immenses. Ton regard doux et patient où brûle ce feu qui te consume. Où sans relâche la nuit meurtrit ta lumière. Dans l'âtre, le feu qui ronfle, et toi, appuyée de l'épaule contre le manteau de la cheminée. A tes pieds, ce chien au regard vif et si souvent levé vers toi. Dehors, la neige et la brume. Le cauchemar des hivers. De leur nuit  interminable. La route impraticable, et fréquemment, tu songes à un départ , une vie autre, à l'infini des chemins. Ta morne existence dans ce village. Ta solitude. Ces secondes indéfiniment distendues quand tu vacilles à la limite du supportable. Tes mots noués dans ta gorge. A chaque printemps, cet appel, cet élan, ta force enfin revenue. La route neuve et qui brille. Ce point souvent scruté où elle coupe l'horizon. Mais à quoi bon partir. Toute fuite est vaine et tu le sais. Les longues heures spacieuses, toujours trop courtes, où tu vas et viens en toi, attentive, anxieuse, fouaillée par les questions qui alimentent ton incessant soliloque. Nul pour t'écouter, te comprendre, t'accompagner. Partir, partir, laisser tomber les chaînes, mais ce qui ronge, comment s'en défaire ?Au fond de toi, cette plainte, ce cri rauque qui est allé s'amplifiant, mais que tu réprimais, refusais, niais, et qui au fil des jours, au fils des ans, a fini par t'étouffer. La nuit interminable des hivers. Tu sombrais. Te laissais vaincre. Admettais que la vie ne pourrait renaître. A jamais les routes interdites, enfouies, perdues. Mais ces instants où tu lâchais les amarres, te livrais éperdument à  la flamme, où tu laissais s'épanouir ce qui te poussait  à t'aventurer toujours plus loin, te maintenait les yeux ouverts face à l'inconnu. tu n'aurais osé le reconnaître, mais à maintes reprises, il est certain que l'immense et l'amour ont déferlé sur tes terres. Puis comme un coup qui t'aurait brisé la nuque, ce brutal retour au quotidien, à la solitude, à la nuit qui n'en finissait pas. Effondrée, hagarde. Incapable de reprendre pieds.
  Te ressusciter. Te recréer. Te dire au fil des ans et des hivers avec cette lumière qui te portait, mais qui un jour, pour ton malheur et le mien, s'est déchirée.


]]>
http://lire.cowblog.fr/commentaires-2985560.htmlWed, 14 Apr 2010 14:14:00 +0200http://lire.cowblog.fr/lambeaux-charles-juliet-2985560.html