Aucun homme n'aurait voulu vivre avec elle mais tous étaient prêts à lui assurer le contraire...
Quand elle était gaie, quand ses vertiges la laissaient en paix, quand elle dénouait ses cheveux et qu'elle préférait marcher pieds nus, quand elle se souvenait que sa peau était douce encore et que... c'était un soleil. Où qu'elle aille, quoi qu'elle dise, les visages se tournaient et tout le monde voulait sa part. Tout le monde voulait l'attraper par le bras, quitte à lui faire un peu mal, plutôt en lui faisant un peu mal d'ailleurs, pour faire cesser le bruit de ses bracelets une seconde. Juste une seconde. Le temps d'une grimace ou d'un regard. D'un silence, d'un abandon, de n'importe quoi d'elle. N'importe quoi, vraiment. Mais pour soi seul.

Par clignotants le Mardi 12 août 2008 à 22:26
Pages 169 et 170.
Par http://www.ultraracing.fr le Mardi 7 juillet 2015 à 10:56
thanks
Par http://www.restopalm.fr le Jeudi 14 janvier 2016 à 9:20
Le temps d'une grimace ou d'un regard.
Par http://www.garage-malaval01.fr le Lundi 4 juillet 2016 à 4:52
Le professeur est là, à sa table ; ses mains émergent dans le cône de lumière d'une lampe, tantôt levées, tantôt posées sur le livre fermé qu'elles effleurent, avec la nostalgie d'une caresse.
 

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