- Oui, parce que c'est vous qui m'avez dit le nom de ces fleurs, un jour. Dans cette plate-bande, là-bas (il montre du doigt le fond de la cour), il y a des jolies petites fleurs blanches et rouges, ces vous qui les avez mises, non ? Et un jour je vous ai demandé ce que c'était mais je n'ai pas été capable de retenir le nom. Pourtant je pensais tout le temps à ces fleurs, je ne sais pas pourquoi. Elles sont biens jolies, quand j'étais si mal, je pensais aux fleurs et ça me faisait du bien. Alors je suis passé près d'ici, tout à l'heure et je me suis dit : je vais aller demander à Mme Michel si elle peut me dire.
[...]
Oui, mon ange, je le peux. Dans les allées de l'enfer, sous un déluge, souffle coupé et coeur au bord des lèvres, une mince lueur : ce sont des camélias.

Par pascommelesautres le Jeudi 27 mars 2008 à 19:13
Oh, Madame Michel, oh, cette élégance du hérisson.
Oh. Je vais le relire, bientôt.
Elles sont si douces, ces dernières phrases, "Oui, mon ange, je le peux. Dans les allées de l'enfer, sous un déluge, souffle coupé et coeur au bord des lèvres, une mince lueur : ce sont des camélias."

Ce sont des camélias. Coeur au bord des lèvres.
Mondieu que ce livre est Magnifique.
Par Joker-artistique le Lundi 28 avril 2008 à 11:42
je n'ai pas trouvé le temps de le finir. Avec le bac, et mes 1001 lectures. Vite, vite, il faut que je le finisse !
 

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