- Quarante ans après, êtes-vous toujours viscéralement attachée au Soleil ?
- Nous avons ici quelques principes auxquels je tiens, lorsqu'ils ne seront plus acceptés, j'aurai beau crier, tempêter, je ne pourrai plus rien. Alors je m'en irai. Je ne suis pas prisonnière. Si j'avais devant moi, au lieu de mes tendres amis, déjà là depuis longtemps, et de quelques nouveaux jeunes « allumés » enthousiastes si j'avais devant moi un univers comme je soupçonne qu'il est souvent, ailleurs, un monde de sécheresse et d'horaires, je partirais !
Ma seule arme, c'est le renoncement, toujours possible. Mais si je m'en vais un jour, c'est parce que je me serai dit : le Soleil existe depuis plus de quarante ans, aujourd'hui je n'ai plus la force qu'il soit tous les jours sur la pente ascendante.
Car nous avons tous une pente et, chaque matin, il nous faut décider : est-ce que je la monte, ou est-ce que je la descends ? Quelqu'un qui dirige, c'est quelqu'un qui doit se débrouiller pour toujours faire monter la pente. Et aussi, c'est quelqu'un qui unit. Et jusqu'à présent, je crois que j'ai su unir.
  Louise
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