" Les jours pairs, je me dis qu'en fin de compte je vais acheter une île déserte ; que je vais prendre tous les autistes de la terre et les emmener avec moi, loin des sociétés de soi-disant êtres humains qui ne se sont jamais donnés la peine de leur faire une place, de s'occuper d'eux, d'en prendre soin, de les aimer comme des êtres humains. Je les prendrai tous, et ensemble, entre eux, et près de moi, nous vivrons comme vivent les gens. Et ils seront enfin des êtres humains.
Les jours impairs, je me dis que non, en définitive…
La souffrance, de quoi est-elle faire, au juste – la nôtre, la leur ? Qu'est-ce qui distingue l'une de l'autre ? Combien pèse-t-elle ? Qu'est-ce qui constitue réellement la souffrance ? Qu'est-ce qui constitue le contraire de la souffrance ?
Et si, en fin de compte, c'était le partage, l'apprentissage, la découverte, l'ouverture de l'horizon ? L'évolution ? "
En fait, j'ai fait une faute de frappe, c'est "faite". Je ne peux pas accéder à la modification des articles, donc je signale ici l'erreur. Désolée.