" Quand le réveil à sonné, il trancha le petit réseau de carotides broussailleuses qui irriguait mon cerveau. Du coup, les rêves se sont mis à gicler partout dans la chambre, ensanglantés et vifs comme des flèches. Des morceaux de montagne bleue éclatés contre les murs,des fantômes pendus à la tringle à rideau, d'autre en train de griller sur le filament d'une ampoule, là, sur la table de chevet et partout sur ma peau.
Je me suis douché et j'ai bien insisté pour rincer toutes les parties de mon corps, parce que les rêves séchés, après ça gratte sous les habits. Mais toute la journée, j'ai cligné des yeux, sans doute les miettes d'un rêve de sable coincé sous les paupières. "
Commentaires
Par clignotants le Dimanche 22 juin 2008 à 15:35
Je Meurs.
Par Lundi 15 septembre 2008 à 11:51
le Ah Mathias! Il a une facon d'ecrire assez particuliere! J'adore, j'adhere!
Par Mardi 7 juillet 2015 à 10:44
le thanks
Par Jeudi 14 janvier 2016 à 9:16
le Le journal de l'auteur situé en fin d'ouvrage est le petit plus, expliquant bien ses objectifs qui sont atteints!
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